lundi 18 février 2013

Les Pousse-Pierres, Arnaud Duval.

   La première chose qu'on remarque, c'est sa magnifique couverture. Le livre a été publié en Mai 2011 aux éditions du Riez, il a gagné le prix Futuriales 2012, et a été sélectionné au prix Imaginales des Lycéens 2013.


   Quatrième de couverture :
En 2170, d’un côté les corporations terriennes ont remplacé les états et dominent la planète. De l’autre, les communautés spatiales contrôlent le reste du système solaire sous l’autorité d’Eloane, la station orbitale géante au point de Lagrange L1 entre la Terre et la Lune.

    Les prospecteurs Spatieux de la Ceinture d’Astéroïdes, également appelés « pousse-pierres », fournissent à la Terre les ressources spatiales dont elle dépend, mais les terriens sont priés de rester chez eux. Un consortium de corporations s’organise pour mettre fin à la domination d’Eloane au moyen d’un coup de force audacieux.

   Maureen O’Garret est une jeune fille dont les parents ont été victimes d’un accident mortel autour de Jupiter. Solitaire et volontaire, elle cherche à reconstruire sa vie à bord de l’Améthyste, le cargo Spatieux qui l’a recueillie.


    La famille de Richard Trévise a décidé de fuir la Terre afin d’émigrer clandestinement sur Eloane. Ses parents, anciens employés d’une des corporations du consortium, deviennent l’enjeu d’une lutte souterraine entre les services de sécurité Terriens et ceux d’Eloane. Dans l’espace Richard découvre un monde aux règles étranges, et pas toujours confortable.

    Lorsque les corporations terriennes passent à l’action, les deux jeunes gens se retrouvent au cœur d’un affrontement qui va décider du futur de l’humanité.


Ce que vous trouverez dans ce livre :
  • Des adolescents intéressants à suivre.
  • Des IA super classes.
  • Trois communautés bien différentes.
  • Des robots originaux.
  • De la vodka

Ce que vous ne trouverez pas :
  • Des aliens.
  • De la hard-SF.
  • Une aventure uniquement dans un vaisseau.
  • Du planet opera.

   La SF et moi, nous n'en sommes qu'à nos débuts. Je prends comme témoin Dune, qui s'il avait des yeux, m'assassinerait du regard depuis ma table de chevet où il prend la poussière. J'ai lu quelques nouvelles de SF, et en général la plupart des termes techniques pourraient être écrit en cyrillique que ça ne ferait pas de différence niveau compréhension.

   Pourtant avec les Pousse-Pierres, je n'ai pas eu ce problème. Certes parfois, je me disais lors de ma lecture "bon, je vois ce que l'auteur veut dire même si je ne saurais pas l'expliquer", mais ça n'a pas du tout gâché ma lecture.

   Cécile Duquenne poste dans son excellent blog de critiques sur la SFFF francophone qu'il s'agit d'une aventure à taille humaine, et c'est exactement ça. On suit des personnages qui n’ont rien de super héros et ça les rend sympathiques et agréablement réalistes. J’ai eu la trouille avec eux, j’ai espéré pour eux, j’ai vu Eloane avec eux… Une rare immersion.

   Concernant les IA, je me satisfais pleinement que celles-ci fassent de super personnages, peu m'importe qu'elles soient 100% réalistes ou non.

   Le petit plus qui m'a fait plaisir : les deux principaux héros, Maureen et Richard ne finissent pas ensembles. Ça n'a l'air de rien, mais ça me paraissait au début donné d'avance.

   Le contexte politique est fouillé est très intéressant à suivre, notamment quand on découvre les différences de mentalité entre les communautés. L'intrigue est prenant et surtout, les révélations sont de vraies révélations (point redondant, mais capital).

   Il faut aussi savoir que certains passages ont été coupés lors de la publication. Heureusement, on peut les retrouver sur le site de l'auteur, dans les bonus. Ils permettent de lever certaines ambiguïtés qui étaient restées après la lecture.


En conclusion : je recommande.


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